Article de presse paru dans La Nouvelle Republique le 09/09/2022
https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/commune/argenton-sur-creuse/exposition-en-hommage-a-la-feminite-et-a-la-nature
Indre. Gargilesse.
Féline Harfang, poétesse, performeuse et autophotographe, expose ses autoscénophotographies très grands formats. Féline Harfang a choisi d’exposer dans un lieu à l’état brut : LA GRANGE AUX FEES, la dernière grange du centre-bourg de Gargilesse-Dampierre, inscrit sur la liste des plus beaux villages de France. « Cette grange est restée dans son jus, sans jamais avoir été restaurée. Le sol est en terre battue, l’étable contiguë et le grenier à foin est comme dans l’ancien temps », indique Féline Harfang. Elle a choisi ce lieu privilégié par son authenticité pour exposer ses photos, poèmes et autophotographies, réalisées exclusivement par ses soins, en hommage à la féminité et à la nature. « Le fait de ne pas être bridée me permet de m’exprimer avec mon corps » Les prises de vue, grands formats, ont partiellement été publiées dans ses opus de poésies. Ses photos sont imprimées sur des supports nouveaux tels que l’aluminium et autres métaux similaires. « Se mettre en scène pour s’autophotograhier relève d’un exercice sportif, voire de la performance », précise Féline Harfang Cette dernière remet en question les standards liés à la photographie, notamment l’emblématique photographe de service exigeant la pose, le sourire ouistiti et les tenues descentes. Elle casse les codes de la mesure. Elle s’exprime en tant que femme libre, sans se soucier de la bienséance et de la bien-pensance, sans jouer pour autant les scandaleuses.
"Tout me donne à penser que des femmes comme Colette ou George Sand m’auraient encouragé dans mon art". Le fait de ne pas être bridée me permet de m’exprimer avec mon corps, vêtue ou dévêtue », conclut Féline Harfang. Ses autophotographies sont exposées à la grange au 6, route du Pin, à Gargilesse-Dampierre, tous les jours jusqu’à fin septembre, de 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h. Entrée libre et gratuite. Contact : felineharfang@sfr.fr
Poèmes
Photos poèmes
Performances autophotographiques
Mes poèmes ne commentent pas l'actualité, ils en découlent. Ils prennent racine dans mes rêves, dans mes fantasmes et les vôtres, dans mes délires et les vôtres, dans mes interrogations et les vôtres, dans ma folie et la vôtre.
Pardon de vous incriminer, je retire ce que j'ai écrit.
Mes poèmes naissent de l'air du temps et seulement de l'air du temps.
Par ailleurs, que mes photos se retrouvent sous cadre est un comble pour moi qui brise les codes et fuis tout enfermement.
En dehors d'un retour à l'antique, cette appropriation des cadres du passé offre un refuge aléatoire à d'éphémères prises de vue.
Quoi qu'il en soit, n'est-ce pas rendre un juste hommage aux sculpteurs qui façonnaient les cadres et aux doreurs qui les ensoleillaient à la feuille d'or ?
N'est-ce pas au final une volte-face culturelle et temporelle à la gloire du Siècle des Lumières ?
Féline Harfang
JE M'INVISIBILISE
En cette ère finissante où tout ne fut pas pastel et poésie... En cette ère illibérale. En cette ère coronavirale. En cette ère nouvelle d'orgie numérique où la célébration de l'intelligence artificielle devient un rituel... En cette ère accablée où la liberté d'expression est jugée liberticide et ressentie comme un faix, je me garde bien de questionner le pourquoi du comment de mes poèmes qui naissent résolument libres.
Quand en matière de créativité, la malséance le dispute à la bienséance, mieux vaut rejoindre le vaste monde des tabous réputés de bon goût. Tel n'est pas mon choix.
UNE ET NUE, je parcours la terra incognita, terre d'éblouissements où je fais tabula rasa de toute servitude grâce à Faunus, dieu champêtre et dansant rencontré dans un songe.
Féline Harfang
Il y a longtemps
j'étais en quête d'êtres lunaires
il y a peu
j'étais fascinée par les êtres crépusculaires
présentement
je découvre et me révèle enfin
au contact d'êtres solaires.
Féline Harfang
poème de l'opus Source 2020
Plutôt qu'emboîter le pas à une civilisation anémiée qui se gave de nourriture industrielle et de séries télévisées, je suis de plus en plus granivore, j'écris de plus en plus de poèmes réputés transgressifs, je publie de plus en plus de photos dites scandaleuses sans me soucier le moins du monde d'une stratégie de communication ou d'une inscription au fichier... Très sereinement, j'assume mes libertés... Aucun séisme n'ayant jusqu'alors impacté ma santé mentale, je fais la part des choses loin du vacarme ambiant. La créativité ne se décrète pas mais faut-il encore l'apprivoiser pour l'accueillir en soi, faut-il la canaliser pour que germent les graines, faut-il être pure et dure avec soi-même, et je m'efforce de l'être, pour que naissent images et idées force.
Féline Harfang
Ose les geste osés
ose les mots purs et impurs
ose tout
mais ne me dis jamais
je t'aime.
Feline Harfang, poème de l'opus OSE
de l'autrice
CIME 2023
INTENSEMENT 2022
OSE 2021
Source 2020
Séisme 2019
Sable 2018
Incandescence 2017
Tourbillonnante 2016
Stridence 2015
Prohibé 2014
Eperdument 2013
Silex 2012
Soleil 2011
Force 2010
Paroxysme 2009
Lèvres 2008
Virgule 2007
Légendes incertaines 2006
Aurore aux portes de la nuit 2005
Points cardinaux. La célébration de mon mariage avec la nature a tourné court. Au coeur de la forêt, je me suis retrouvée cernée par des sens interdits aux quatre points cardinaux. La psychomagie aidant, ils ont disparu et la célébration a eu lieu. Autophotographie dans la forêt de Châteaubrun (au centre des sens interdits, le dernier espace de liberté, oeuvre de Guy Baudat).
Amputation
Le péril est imminent
suis en mode panique
on vient de m’amputer d’un organe vital
en extrayant de ma poche à mon insu
l’organe que je révère
le seul qui me relie à ma triste existence
on a piqué mon portable.
Tout a commencé dans ce grenier de la maison de la Liberté à Velles. Ma mère, à ses heures poétesse, artiste, peintre naïve colorisait son existence avec ses toiles. Mon père cultivait un potager fantastique. Les animaux étaient sacrés rois. Mon accession au bonheur et à ma vérité sont sans limites. Dans mes poèmes qui ne sont pas autobiographiques, je sème le trouble . Dans mes autophotographies, je sème parfois la panique. C'est parce que je suis MOI.
Article de presse paru dans La Nouvelle Republique le 09/09/2022
https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/commune/argenton-sur-creuse/exposition-en-hommage-a-la-feminite-et-a-la-nature
Indre. Gargilesse.
Féline Harfang, poétesse, performeuse et autophotographe, expose autoscénophotographies très grands formats. Féline Harfang a choisi d’exposer dans un lieu à l’état brut : LA GRANGE AUX FEES, la dernière grange du centre-bourg de Gargilesse-Dampierre, inscrit sur la liste des plus beaux villages de France. « Cette grange est restée dans son jus, sans jamais avoir été restaurée. Le sol est en terre battue, l’étable contiguë et le grenier à foin est comme dans l’ancien temps », indique Féline Harfang. Elle a choisi ce lieu privilégié par son authenticité pour exposer ses photos, poèmes et autophotographies, réalisées exclusivement par ses soins, en hommage à la féminité et à la nature. « Le fait de ne pas être bridée me permet de m’exprimer avec mon corps » Les prises de vue, grands formats, ont partiellement été publiées dans ses opus de poésies. Ses photos sont imprimées sur des supports nouveaux tels que l’aluminium et autres métaux similaires. « Se mettre en scène pour s’autophotograhier relève d’un exercice sportif, voire de la performance », précise Féline Harfang Cette dernière remet en question les standards liés à la photographie, notamment l’emblématique photographe de service exigeant la pose, le sourire ouistiti et les tenues descentes. Elle casse les codes de la mesure. Elle s’exprime en tant que femme libre, sans se soucier de la bienséance et de la bien-pensance, sans jouer pour autant les scandaleuses.
"Tout me donne à penser que des femmes comme Colette ou George Sand m’auraient encouragé dans mon art". Le fait de ne pas être bridée me permet de m’exprimer avec mon corps, vêtue ou dévêtue », conclut Féline Harfang. Ses autophotographies sont exposées à la grange au 6, route du Pin, à Gargilesse-Dampierre, tous les jours jusqu’à fin septembre, de 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h. Entrée libre et gratuite. Contact : felineharfang@sfr.fr
Poèmes
Photos poèmes
Performances autophotographiques
Mes poèmes ne commentent pas l'actualité, ils en découlent. Ils prennent racine dans mes rêves, dans mes fantasmes et les vôtres, dans mes délires et les vôtres, dans mes interrogations et les vôtres, dans ma folie et la vôtre.
Pardon de vous incriminer, je retire ce que j'ai écrit.
Mes poèmes naissent de l'air du temps et seulement de l'air du temps.
Par ailleurs, que mes photos se retrouvent sous cadre est un comble pour moi qui brise les codes et fuis tout enfermement.
En dehors d'un retour à l'antique, cette appropriation des cadres du passé offre un refuge aléatoire à d'éphémères prises de vue.
Quoi qu'il en soit, n'est-ce pas rendre un juste hommage aux sculpteurs qui façonnaient les cadres et aux doreurs qui les ensoleillaient à la feuille d'or ?
N'est-ce pas au final une volte-face culturelle et temporelle à la gloire du Siècle des Lumières ?
Féline Harfang
JE M'INVISIBILISE
En cette ère finissante où tout ne fut pas pastel et poésie... En cette ère illibérale. En cette ère coronavirale. En cette ère nouvelle d'orgie numérique où la célébration de l'intelligence artificielle devient un rituel... En cette ère accablée où la liberté d'expression est jugée liberticide et ressentie comme un faix, je me garde bien de questionner le pourquoi du comment de mes poèmes qui naissent résolument libres.
Quand en matière de créativité, la malséance le dispute à la bienséance, mieux vaut rejoindre le vaste monde des tabous réputés de bon goût. Tel n'est pas mon choix.
UNE ET NUE, je parcours la terra incognita, terre d'éblouissements où je fais tabula rasa de toute servitude grâce à Faunus, dieu champêtre et dansant rencontré dans un songe.
Féline Harfang
Il y a longtemps
j'étais en quête d'êtres lunaires
il y a peu
j'étais fascinée par les êtres crépusculaires
présentement
je découvre et me révèle enfin
au contact d'êtres solaires.
Féline Harfang
poème de l'opus Source 2020
Plutôt qu'emboîter le pas à une civilisation anémiée qui se gave de nourriture industrielle et de séries télévisées, je suis de plus en plus granivore, j'écris de plus en plus de poèmes réputés transgressifs, je publie de plus en plus de photos dites scandaleuses sans me soucier le moins du monde d'une stratégie de communication ou d'une inscription au fichier... Très sereinement, j'assume mes libertés... Aucun séisme n'ayant jusqu'alors impacté ma santé mentale, je fais la part des choses loin du vacarme ambiant. La créativité ne se décrète pas mais faut-il encore l'apprivoiser pour l'accueillir en soi, faut-il la canaliser pour que germent les graines, faut-il être pure et dure avec soi-même, et je m'efforce de l'être, pour que naissent images et idées force.
Féline Harfang
Ose les geste osés
ose les mots purs et impurs
ose tout
mais ne me dis jamais
je t'aime.
Feline Harfang, poème de l'opus OSE
de l'autrice
OSE 2021
Source 2020
Séisme 2019
Sable 2018
Incandescence 2017
Tourbillonnante 2016
Stridence 2015
Prohibé 2014
Eperdument 2013
Silex 2012
Soleil 2011
Force 2010
Paroxysme 2009
Lèvres 2008
Virgule 2007
Légendes incertaines 2006
Aurore aux portes de la nuit 2005
Points cardinaux. La célébration de mon mariage avec la nature a tourné court. Au coeur de la forêt, je me suis retrouvée cernée par des sens interdits aux quatre points cardinaux. La psychomagie aidant, ils ont disparu et la célébration a eu lieu. Autophotographie dans la forêt de Châteaubrun (au centre des sens interdits, le dernier espace de liberté, oeuvre de Guy Baudat).
Amputation
Le péril est imminent
suis en mode panique
on vient de m’amputer d’un organe vital
en extrayant de ma poche à mon insu
l’organe que je révère
le seul qui me relie à ma triste existence
on a piqué mon portable.
Tout a commencé dans ce grenier de la maison de la Liberté à Velles. Ma mère, à ses heures poétesse, artiste, peintre naïve colorisait son existence avec ses toiles. Mon père cultivait un potager fantastique. Les animaux étaient sacrés rois. Mon accession au bonheur et à ma vérité sont sans limites. Dans mes poèmes qui ne sont pas autobiographiques, je sème le trouble . Dans mes autophotographies, je sème parfois la panique. C'est parce que je suis MOI.
Article de presse paru dans La Nouvelle Republique le 09/09/2022
https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/commune/argenton-sur-creuse/exposition-en-hommage-a-la-feminite-et-a-la-nature
Indre. Gargilesse.
Féline Harfang, poétesse, performeuse et autophotographe, expose autoscénophotographies très grands formats. Féline Harfang a choisi d’exposer dans un lieu à l’état brut : LA GRANGE AUX FEES, la dernière grange du centre-bourg de Gargilesse-Dampierre, inscrit sur la liste des plus beaux villages de France. « Cette grange est restée dans son jus, sans jamais avoir été restaurée. Le sol est en terre battue, l’étable contiguë et le grenier à foin est comme dans l’ancien temps », indique Féline Harfang. Elle a choisi ce lieu privilégié par son authenticité pour exposer ses photos, poèmes et autophotographies, réalisées exclusivement par ses soins, en hommage à la féminité et à la nature. « Le fait de ne pas être bridée me permet de m’exprimer avec mon corps » Les prises de vue, grands formats, ont partiellement été publiées dans ses opus de poésies. Ses photos sont imprimées sur des supports nouveaux tels que l’aluminium et autres métaux similaires. « Se mettre en scène pour s’autophotograhier relève d’un exercice sportif, voire de la performance », précise Féline Harfang Cette dernière remet en question les standards liés à la photographie, notamment l’emblématique photographe de service exigeant la pose, le sourire ouistiti et les tenues descentes. Elle casse les codes de la mesure. Elle s’exprime en tant que femme libre, sans se soucier de la bienséance et de la bien-pensance, sans jouer pour autant les scandaleuses.
"Tout me donne à penser que des femmes comme Colette ou George Sand m’auraient encouragé dans mon art". Le fait de ne pas être bridée me permet de m’exprimer avec mon corps, vêtue ou dévêtue », conclut Féline Harfang. Ses autophotographies sont exposées à la grange au 6, route du Pin, à Gargilesse-Dampierre, tous les jours jusqu’à fin septembre, de 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h. Entrée libre et gratuite. Contact : felineharfang@sfr.fr
Poèmes
Photos poèmes
Performances autophotographiques
Mes poèmes ne commentent pas l'actualité, ils en découlent. Ils prennent racine dans mes rêves, dans mes fantasmes et les vôtres, dans mes délires et les vôtres, dans mes interrogations et les vôtres, dans ma folie et la vôtre.
Pardon de vous incriminer, je retire ce que j'ai écrit.
Mes poèmes naissent de l'air du temps et seulement de l'air du temps.
Par ailleurs, que mes photos se retrouvent sous cadre est un comble pour moi qui brise les codes et fuis tout enfermement.
En dehors d'un retour à l'antique, cette appropriation des cadres du passé offre un refuge aléatoire à d'éphémères prises de vue.
Quoi qu'il en soit, n'est-ce pas rendre un juste hommage aux sculpteurs qui façonnaient les cadres et aux doreurs qui les ensoleillaient à la feuille d'or ?
N'est-ce pas au final une volte-face culturelle et temporelle à la gloire du Siècle des Lumières ?
Féline Harfang
JE M'INVISIBILISE
En cette ère finissante où tout ne fut pas pastel et poésie... En cette ère illibérale. En cette ère coronavirale. En cette ère nouvelle d'orgie numérique où la célébration de l'intelligence artificielle devient un rituel... En cette ère accablée où la liberté d'expression est jugée liberticide et ressentie comme un faix, je me garde bien de questionner le pourquoi du comment de mes poèmes qui naissent résolument libres.
Quand en matière de créativité, la malséance le dispute à la bienséance, mieux vaut rejoindre le vaste monde des tabous réputés de bon goût. Tel n'est pas mon choix.
UNE ET NUE, je parcours la terra incognita, terre d'éblouissements où je fais tabula rasa de toute servitude grâce à Faunus, dieu champêtre et dansant rencontré dans un songe.
Féline Harfang
Il y a longtemps
j'étais en quête d'êtres lunaires
il y a peu
j'étais fascinée par les êtres crépusculaires
présentement
je découvre et me révèle enfin
au contact d'êtres solaires.
Féline Harfang
poème de l'opus Source 2020
Plutôt qu'emboîter le pas à une civilisation anémiée qui se gave de nourriture industrielle et de séries télévisées, je suis de plus en plus granivore, j'écris de plus en plus de poèmes réputés transgressifs, je publie de plus en plus de photos dites scandaleuses sans me soucier le moins du monde d'une stratégie de communication ou d'une inscription au fichier... Très sereinement, j'assume mes libertés... Aucun séisme n'ayant jusqu'alors impacté ma santé mentale, je fais la part des choses loin du vacarme ambiant. La créativité ne se décrète pas mais faut-il encore l'apprivoiser pour l'accueillir en soi, faut-il la canaliser pour que germent les graines, faut-il être pure et dure avec soi-même, et je m'efforce de l'être, pour que naissent images et idées force.
Féline Harfang
Ose les geste osés
ose les mots purs et impurs
ose tout
mais ne me dis jamais
je t'aime.
Feline Harfang, poème de l'opus OSE
de l'autrice
OSE 2021
Source 2020
Séisme 2019
Sable 2018
Incandescence 2017
Tourbillonnante 2016
Stridence 2015
Prohibé 2014
Eperdument 2013
Silex 2012
Soleil 2011
Force 2010
Paroxysme 2009
Lèvres 2008
Virgule 2007
Légendes incertaines 2006
Aurore aux portes de la nuit 2005
Points cardinaux. La célébration de mon mariage avec la nature a tourné court. Au coeur de la forêt, je me suis retrouvée cernée par des sens interdits aux quatre points cardinaux. La psychomagie aidant, ils ont disparu et la célébration a eu lieu. Autophotographie dans la forêt de Châteaubrun (au centre des sens interdits, le dernier espace de liberté, oeuvre de Guy Baudat).
Amputation
Le péril est imminent
suis en mode panique
on vient de m’amputer d’un organe vital
en extrayant de ma poche à mon insu
l’organe que je révère
le seul qui me relie à ma triste existence
on a piqué mon portable.
Tout a commencé dans ce grenier de la maison de la Liberté à Velles. Ma mère, à ses heures poétesse, artiste, peintre naïve colorisait son existence avec ses toiles. Mon père cultivait un potager fantastique. Les animaux étaient sacrés rois. Mon accession au bonheur et à ma vérité sont sans limites. Dans mes poèmes qui ne sont pas autobiographiques, je sème le trouble . Dans mes autophotographies, je sème parfois la panique. C'est parce que je suis MOI.
Article de presse paru dans La Nouvelle Republique le 09/09/2022
https://www.lanouvellerepublique.fr/indre/commune/argenton-sur-creuse/exposition-en-hommage-a-la-feminite-et-a-la-nature
Indre. Gargilesse.
Féline Harfang, poétesse, performeuse et autophotographe, propose une exposition artistique de ses autophotographies très grands formats. Féline Harfang a choisi d’exposer dans un lieu à l’état brut : la dernière grange du centre-bourg de Gargilesse-Dampierre, inscrit sur la liste des plus beaux villages de France. « Cette grange est restée dans son jus, sans jamais avoir été restaurée. Le sol est en terre battue, l’étable contiguë et le grenier à foin est comme dans l’ancien temps », indique Féline Harfang. Elle a choisi ce lieu privilégié par son authenticité pour exposer ses photos, poèmes et autophotographies, réalisées exclusivement par ses soins, en hommage à la féminité et à la nature. « Le fait de ne pas être bridée me permet de m’exprimer avec mon corps » Les prises de vue, grands formats, ont partiellement été publiées dans ses opus de poésies. Ses photos sont imprimées sur des supports nouveaux tels que l’aluminium et autres métaux similaires. « Se mettre en scène pour s’autophotograhier relève d’un exercice sportif, voire de la performance », précise Féline Harfang Cette dernière remet en question les standards liés à la photographie, notamment l’emblématique photographe de service exigeant la pose, le sourire ouistiti et les tenues descentes. Elle casse les codes de la mesure. Elle s’exprime en tant que femme libre, sans se soucier de la bienséance et de la bien-pensance, sans jouer pour autant les scandaleuses.
"Tout me donne à penser que des femmes comme Colette ou George Sand m’auraient encouragé dans mon art". Le fait de ne pas être bridée me permet de m’exprimer avec mon corps, vêtue ou dévêtue », conclut Féline Harfang. Ses autophotographies sont exposées à la grange au 6, route du Pin, à Gargilesse-Dampierre, tous les jours jusqu’à fin septembre, de 10 h à 12 h et de 15 h à 19 h. Entrée libre et gratuite. Contact : felineharfang@sfr.fr
Poèmes
Photos poèmes
Performances autophotographiques
Mes poèmes ne commentent pas l'actualité, ils en découlent. Ils prennent racine dans mes rêves, dans mes fantasmes et les vôtres, dans mes délires et les vôtres, dans mes interrogations et les vôtres, dans ma folie et la vôtre.
Pardon de vous incriminer, je retire ce que j'ai écrit.
Mes poèmes naissent de l'air du temps et seulement de l'air du temps.
Par ailleurs, que mes photos se retrouvent sous cadre est un comble pour moi qui brise les codes et fuis tout enfermement.
En dehors d'un retour à l'antique, cette appropriation des cadres du passé offre un refuge aléatoire à d'éphémères prises de vue.
Quoi qu'il en soit, n'est-ce pas rendre un juste hommage aux sculpteurs qui façonnaient les cadres et aux doreurs qui les ensoleillaient à la feuille d'or ?
N'est-ce pas au final une volte-face culturelle et temporelle à la gloire du Siècle des Lumières ?
Féline Harfang
JE M'INVISIBILISE
En cette ère finissante où tout ne fut pas pastel et poésie... En cette ère illibérale. En cette ère coronavirale. En cette ère nouvelle d'orgie numérique où la célébration de l'intelligence artificielle devient un rituel... En cette ère accablée où la liberté d'expression est jugée liberticide et ressentie comme un faix, je me garde bien de questionner le pourquoi du comment de mes poèmes qui naissent résolument libres.
Quand en matière de créativité, la malséance le dispute à la bienséance, mieux vaut rejoindre le vaste monde des tabous réputés de bon goût. Tel n'est pas mon choix.
UNE ET NUE, je parcours la terra incognita, terre d'éblouissements où je fais tabula rasa de toute servitude grâce à Faunus, dieu champêtre et dansant rencontré dans un songe.
Féline Harfang
Il y a longtemps
j'étais en quête d'êtres lunaires
il y a peu
j'étais fascinée par les êtres crépusculaires
présentement
je découvre et me révèle enfin
au contact d'êtres solaires.
Féline Harfang
poème de l'opus Source 2020
Plutôt qu'emboîter le pas à une civilisation anémiée qui se gave de nourriture industrielle et de séries télévisées, je suis de plus en plus granivore, j'écris de plus en plus de poèmes réputés transgressifs, je publie de plus en plus de photos dites scandaleuses sans me soucier le moins du monde d'une stratégie de communication ou d'une inscription au fichier... Très sereinement, j'assume mes libertés... Aucun séisme n'ayant jusqu'alors impacté ma santé mentale, je fais la part des choses loin du vacarme ambiant. La créativité ne se décrète pas mais faut-il encore l'apprivoiser pour l'accueillir en soi, faut-il la canaliser pour que germent les graines, faut-il être pure et dure avec soi-même, et je m'efforce de l'être, pour que naissent images et idées force.
Féline Harfang
Ose les geste osés
ose les mots purs et impurs
ose tout
mais ne me dis jamais
je t'aime.
Feline Harfang, poème de l'opus OSE
de l'autrice
CIME 2023
INTENSEMENT 2022
OSE 2021
SOURCE 2020
SEISME 2019
SABLE 2018
INCANDESCENCE 2017
TOURILLONNANTE 2016
STRIDENCE 2015
PROHIBE 2014
EPERDUMENT 2013
SILEX 2012
FORCE 2010
PAROXYSME 2009
LEVRES 2008
VIRGULE 2007
LEGENDES INCERTAINES 2006
AURORE AUX PORTES DE LA NUIT 2005
Points cardinaux. La célébration de mon mariage avec la nature a tourné court. Au coeur de la forêt, je me suis retrouvée cernée par des sens interdits aux quatre points cardinaux. La psychomagie aidant, ils ont disparu et la célébration a eu lieu. Autophotographie dans la forêt de Châteaubrun (au centre des sens interdits, le dernier espace de liberté, oeuvre de Guy Baudat).
Amputation
Le péril est imminent
suis en mode panique
on vient de m’amputer d’un organe vital
en extrayant de ma poche à mon insu
l’organe que je révère
le seul qui me relie à ma triste existence
on a piqué mon portable.
Tout a commencé dans ce grenier de la maison de la Liberté à Velles. Ma mère, à ses heures poétesse, artiste, peintre naïve colorisait son existence avec ses toiles. Mon père cultivait un potager fantastique. Les animaux étaient sacrés rois. Mon accession au bonheur et à ma vérité sont sans limites. Dans mes poèmes qui ne sont pas autobiographiques, je sème le trouble . Dans mes autophotographies, je sème parfois la panique. C'est parce que je suis MOI.